vendredi 30 avril 2010

TONY TUFF - Water pumpee + JOSEY WALES - Hoola hoope (1983 volcano)


De son vrai nom Tony Morris, Tony Tuff est tout d'abord un des membres fondateurs des African brothers au début des 70's, avec ses collègues Sugar minott et Derrick Howard, jouant de la guitare, écrivant pas mal de tunes et chantant leur plus gros tube "torturing". Lorsque le groupe se séparera, il se lancera en solo avec succès vers 1978, enchaînant les hits jusqu'en 1983/1984. Ce n'est peut être pas le meilleur chanteur jamaïquain, mais il a un feeling impressionnant pour trouver des mélodies entêtantes. Reste que sa discographie est un peu chaotique, car il a enregistré avec un grand nombre de producteurs (pour ne citer que les plus connus Alvin Ranglin, Prince Tony Robinson, Yabby U, Carlton Patterson, Lloyd Campbell, Junjo Lawes, Errol Scorcher, Niney the observer etc...)Auteur d'une dizaine d'albums dans les 70's/80's, il est récemment passé en Europe, mais pas en France...Dommage. On le retrouve ici sur une production Junjo Lawes et son label volcano. Pour la petite histoire, le "Water pumpee" est le nom d'une célèbre danse jamaicaine. Le riddim lui vient du fameux "oh wee baby" d Alton Ellis enregistré pour le compte de Duke Reid en 1967. Le DJ cut est ici assuré par Josey Wales, dit "the colonel", un des bras droit de U Roy et son stur gav sound system, au coté de Charlie "inspector" Chaplin et Brigadier "general" Jerry. Avec sa grosse voix, Josey c'est du sérieux, rien a voir avec les Dj rigolos des années 60, les Carey Johnson, Jah Lloyd et autres Charley Ace. A caser donc entre le rockstone voice de Prince Pampidoo et Prince Far I, et un style qui fera école dans les années futures. Pour ceux qui ne le saurait pas, son pseudo Josey Wales vient du personnage interprété par Clint Eastwood (le vrai, pas le Dj jamaicain) dans le tres bon film eponyme.

TONY TUFF - Water pumpee
JOSEY WALES - Hoola hoope
ROOTS RADICS - Version

mardi 27 avril 2010

Freedom sounds - Reggae all stars (1977-1979)

Ce Lp est un peu une très bon aperçu du label de Bertram Brown, boss et tête pensante de Freedom sounds, avec ses principaux artistes ici présent. Attention! ceci est un pur disque roots sans aucunes concessions. Tous les morceaux traitent de sujets aussi sérieux que le Jah et le Rastafarisme, le retour a l'Ethiopie, l'esclavage ou la righteousness attitude. Sorti en 1979, on a retrouvé depuis beaucoup de ces singles sur des compils des artistes ici présents, a savoir Prince Alla, Phillip Frazer, Earl Zero ou encore Rod Taylor. Reste que tous les morceaux sont très puissants, et ce disque ne peut s'écouter que d'un trait. Les deux derniers morceaux de Earl Zero restent je crois inédits, et on notera que la version de in the right way est l'original de Rod Taylor (Earl Zero l'ayant aussi chanté sur la même version et l'album du même nom). Du "serious matter" donc, que l'on ne risquait pas à l'époque de retrouver sur des labels "européens", car trop militant. Heureusement les mentalités ont évolués et se sont maintenant ouvertes a ces revendications 100% jamaicaines. Bertram Brown est aujourd'hui décédé, mais il laisse un heritage musical brut dont il peut être plus que fier. Freedom sounds est un label qui ne déçoit jamais. Ah! j'oubliais, la musique est assuré par soul syndicate, qui je pense etait a son top en ces années la...Carlton Davis, Fully Fullwood, Earl Chinna Smith, Tony Chin avec un certain John mcKaya aux claviers, sans oublier Scully, le plus rootsman de tous les percussionnistes de Kingston (il était dans les studios d'enregistrement avant même que les Skatalites aient révolutionnés la musique jamaicaine). Je crois aussi que pas mal de mix ont étés assurés par le jeune Scientist himself, puisque c'est Bertram Brown sous les conseils de King Tubby qui lui donna en premier sa chance...Autant dire que tout est la pour que ce disque soit somptueux, et il l'est sans aucun doute...Ma préférence personnelle ira vers le fabuleux "shackles and chains" d'Earl Zero, ainsi qu'au duo composé par Prince Alla et Phillip Frazer "come away" (déjà responsable du fameux "black rose")
De haut en bas,
Earl Zero
Rod Taylor
Phillip Frazer
Prince Alla






01 Phillip Frazier - come ethiopian
02 Rod Taylor - Ethiopian Kings
03 Earl Zero - Shackles & chains
04 Prince Alla - Mama don't fight
05 Prince Alla - Sun is shining
06 Phillip Frazier - Sentimental feelings
07 Rod Taylor - In the right way
08 Prince Alla & Phillip Frazier - Come away
09 Earl Zero - Jah guide
10 Earl Zero - Have faith in Rastafari

http://rapidshare.com/files/380755748/Freedom_sounds_-_Reggae_all_stars__1977-1979_.rar.html

lundi 26 avril 2010

BLACK UHURU - 2007 11 12 @ SANNOIS Espace Michel Berger - Push push + sinsemilla



Encore une fois une video ou la qualité est loin d'être bonne, mais le son est correct, et c'est quand même la tournée ou Michael Rose retrouve son comparse Duckie Simpson pour la reformation de Black Uhuru. Ok certains vont me dire que le groupe a toujours existé avec Duckie mais quand même avec Michael Rose c'est autre chose qu'Andrew Bees ou Don Carlos (Well Don Carlos est super mais avec Black Uhuru ca n'a jamais vraiment cassé des briques). Ca fait toujours du bien, en attendant une reformation avec Sly & Robbie (quand ils en auront marre de jouer pour Bob Sinclar)

samedi 24 avril 2010

THE MIGHTY DIAMONDS + TOYAN - Heads of governments + Walk & look man (1981)


Encore une fois c'est un classic que je poste aujourd'hui. "heads of government" par les mighty diamonds que l'on ne présente plus, est une leur leur plus grosse tune des années 80. Je crois que ce riddim est un original, bien rub a dub, avec un basse batterie élastique a souhait, et un thème joué à l'unisson au sax (dont un soprano, fait assez rare pour le décrire), ou il me semble reconnaître la patte de Dean Frazer (il n'y a que lui pour faire un truc comme ça). "Oooh no! me wonder why ain't no place that you can go where the badness do not flow" Au moins on sait de quoi parle le morceau d'entrée de jeu...Le message s'adresse sans aucun doute aux sufferers, pour leur prouver qu'avec un peu de volonté et de sagesse, ces hauts fonctionnaires pourraient changer bien des choses s'ils le souhaitaient. Courageuse et sage décision des diamonds et du producteur Agustus "gussie" Clarke, que de traiter de sujets hautement sensibles, et ce après le succès planétaire de "pass the koutchie", qui par ailleurs s'il est très bon, reste un morceau aux lyrics plutôt minces. Le dub est plutôt soft, le rub a dub n'étant pas la musique la plus propice a être dubbé puisque qu'elle est déjà bien souvent réduite par définition au drum & bass, avec un appui rythmique qui souvent un piano. J'ai ensuite collé la version de Ranking Toyan, un des meilleurs toasteurs de sa génération (tout début eighties). Grand habitué des sound systems, il a pour habitude de vite rentrer dans le riddim, avec un style agressif et sans temps mort. Cette fois, ce sera pour le label Jah Guidance, et produit par Henry "Junjo" Lawes.

THE MIGHTY DIAMONDS : Heads of government
TOYAN : Walk and look man + version

jeudi 22 avril 2010

HORACE ANDY + JAH MOJO - Chidren of Israel + Jacamma rock (1974 Santic)


Encore un classique aujourd'hui avec le "children of Israel" d'Horace Andy. Celui ci figure parmi les classiques de son répertoire, et il le joue d'ailleurs régulièrement en concert. Ici j'ai "collé" la version DJ avec Jah Mojo nommée "jacamma rock", plus les versions de chaque single. Au final un petit mix d'une dizaine de minutes. Sorti sur l'excellent label Santic, produit par Leonard Chin (cousin de la célèbre famille comprenant Vincent, Patricia et Clive le fiston), on notera au passage que c'est Augustus Pablo qui s'est occupé des arrangements, jouant sans doute lui même la partie d'orgue et ayant peut être même écrit le riddim ? (je suppute je sais). On retrouvera d'ailleurs ce même riddim sur son 1er LP solo "this is Augustus Pablo" à la même période. J'aime bien ce morceau aussi parce que l'on sent que tout a été fait en live, et visiblement sans trop de répétitions. Quelques fausses notes d'orgue sur l'intro, l'accordage des instruments un peu moyen, la batterie qui fait ce qu'elle veut, avec son charley incroyablement présent...Ça vit! J'ai bien l'impression que ce soit Carlton Barrett à la batterie, a moins que ce ne soit Lloyd "tinleg" Adams, au jeu a peu près similaire. La version toastée elle, met la musique plus en retrait et le DJ plus en avant comme il se devait encore a cette époque, le riddim étant en plus réduit à son basse/batterie. Pas d'infos sur Jah Mojo, mais le son de la version me fait penser aux productions de Jah Lloyd période "soldier round di corner"...Pas vraiment du dub, mais vraiment une version.

HORACE ANDY + SANTIC ALLSTARS: Chidren of Israel + Children
JAH MOJO + SANTIC ALLSTARS: Jacamma rock + Hell boat



mardi 20 avril 2010

URIEL DUNKLEY - Seeking for love (1978 Short man)

Bon j'ai un peu hésite a poster ce single car il craque pas mal, mais a prêt tout...ceux qui n'aiment pas passeront a autre chose...Je ne sais strictement rien de ce Uriel Dunkley, a part le fait qu'il a également sorti un autre single sur shortman (qui semble être son label) en 1978...Fait il parti de la famille des Dunkley avec le célèbre Errol, ou est il juste un copycat de celui ci ? Aucune idée, et toute information complémentaire sera la bienvenue ici (c'est même a ça que ça sert). Seul indication sur le macaron de la galette, les arrangements ont étés réalises par Brent Dowe, lead singer des melodians, et cela s'entend. Bonnes tierces et quintes, harmonies vocales appuyant le lead, c'est propre et fait bon effet. Uriel Dunkley s'en tire plutôt bien niveau chant et musicalement c'est tout a fait le bon son roots de la fin des seventies. Le dub est wicked a souhait, et dès que je trouve une meilleure copie de ce single je le reposte!(ça doit pas se dire mais tant pis)



dimanche 18 avril 2010

THE VICEROYS - I guarantee my love (1982 studio one)


Studio one classic style! Si vous connaissez un peu les disques des viceroys a studio one, vous connaissez forcément ce titre qui fait parti du coeur de leur répertoire (avec Love Jah, Ya Ho, Slogan on the wall etc...), mais le dub en face B lui, est beaucoup rare. The Viceroys, ont depuis toujours fait partis de mes groupes préférés, le genre de truc ou je suis prêt a mettre un prix déraisonnable pour acheter. Les intonations de voix du chanteur lead Neville Ingram ( au centre sur la photo)sont souvent particulièrement chargés en émotion, et même si les choeurs ne sont pas forcement chantés de façon aussi claire que les Abyssinians ou Israel vibration, il y a toujours un truc qui accroche dans leur tune. C'est sans doute l'effet Wesley Tinglin, leader et unique membre permanent du groupe depuis leur débuts en 1967.J'aurais du mal a trouver un mauvais titre de leur part même s'ils ont parfois enregistrés sur des prods...hum...faiblardes, pour ne pas dire plus (je parle des années 90 et 2000 là). Bon ce titre date de 1982, mais l'instrumental est sans doute beaucoup plus vieux. N'étant pas un spécialiste de studio one, je ne sais pas si le riddim a déjà servi auparavant, mais pour le band, il s'agit de sound dimension, le groupe made in studio one début 70's, avec entre autre Leroy "Horsemouth" Wallace, Jackie Mittoo, leroy Sibbles, Vin "don drummond jr" Gordon, ou Cedric Brooks pour ne nommer que les plus célèbres. Les lyric parlent d'amour et de fidélité dans un monde injuste, c'est beau. A écouter sans modérations au petit matin...

THE VICEROYS : Guarantee my love + version



samedi 17 avril 2010

THE MAYTALS - My new name + it's no use (1965 Island UK press)


Un pressage anglais des maytals, un des trios vocaux jamaïquains les plus en vue en ce début de sixties. Toots, a la voix surpuissante utilise ses influences vocales largement inspirées de l'Église et des preachers, ainsi que des chanteurs de rythm&blues/soul américains. Il sera d'ailleurs très justement appelle le Otis Redding jamaïquain en raison de sa façon très dynamique de bouger sur scène. Sur ce single de 1965 la mode est encore au ska, avec la ballade obligatoire en face B. L'année d'après, Toots ira en taule pour se ballader avec de la weed sur lui. Lorsqu'il sortira ce sera la mode du rocksteady et la carrière des maytals prendra une autre dimension avec une cascade de hits (bambam, pressure drops, 54/46 that's my number, sweet and dandy, monkey man etc...)Je crois (mais je ne suis sur de rien, car le débit vocal est un peu rapide pour moi) que le thème de ce morceau "my new name" parle des noms de familles européens que les noirs jamaïquains portent désormais, vieil héritage de l'esclavage passé. Ils ont tous été rebaptisés du nom de leur "propriétaire", et ont ainsi perdu en leur nom originel une partie de leur africanisme. Fini les noms ashantis et autres, bonjour les campbell, sterling, griffiths et autres robinson...En tout cas les voix sont excellentes sur ce morceau, et je me disais que j'adorerai l'entendre aussi en acoustique, façon "inna di yard"...Bon on a le droit de rêver...



mercredi 14 avril 2010

RYTHM FORCE (Alias Aston family man Barrett) - We are rolling on (1972 Blank)


Si j'ai bien tout compris, Rythm force était à la base le groupe des frères Barrett (Aston et Carlton respectivement au basse/batterie) avant de fonder les hippie boys avec un certain Max Romeo au chant. Une fois les musiciens recrutés par Lee Perry pour former le noyau dur des upsetters 1ère génération, Aston "family man" Barrett réutilisera ensuite le nom de Rythm force pour sortir quelques singles qui lui tenaient a coeur. En voici donc un, datant de 1972, produit par Ken Chang, patron du label anglais tropical, qui sévira entre 1971 et 1975. On reconnaît dessus la patte des freres Barrett, et il y a de forte chances pour que le guitariste et l'organiste soit ses collègues des upsetters, a savoir Alva "reggie' Lewis et Glen "capo" Adams. Ici c'est un blank/pre release (?) jamaïquain et c'est bien la seule chose que je sais. Le nom du chanteur m'est du reste inconnu, mais vu sa façon de chanter, on devine que ce n'est pas un habitué des studios,Family man aimant toujours donner sa chance a des inconnus(tel la jeune Senya en 1976 avec son excellent "children of the ghetto). On notera que si la face B est bien l'instrumental de la face A, c'est une toute autre version, sur un rythme ralenti et beaucoup plus reggae, cette version ressemblant tout de suite beaucoup plus au style qu'ils auront ensuite avec les wailers et d'autres dans le futur. Family man n'a pas lésiné sur les moyens pour se faire plaisir, car qui dit prise différente dit plus de travail, plus d'arrangements, de temps de studio et de bande, bref plus d'argent, et ceci afin de faire une simplement une face B (pour notre plus grand plaisir, certes). Jamais réédité, ce single mérite tout de même de sortir de l'ombre !



CARL DOBSON & THE LIBERALS - Whooping mama (Crazy Joe)


Une bonne petite tune comme je les aime...Carl Dobson & the liberals chantent avec un bon vieil accent rural et les lyrics sont pleins d'expressions jamaiquaines. En gros c'est l'histoire d'un p'tit gars de la campagne qui a perdu la tête en arrivant à la ville, et qui se retrouve vite fait au general penitentiary (voir photo) avec sa honte et ses regrets...Cela ressemble de loin à l'histoire du film "the harder they come" en fait. De Carl Dobson je ne connais pas grand chose, il a fait quelques singles au milieu des 70's avant de s'envoler semble t-il pour le Canada ou il fera un LP du nom de "riding high" début 80's au studio great shakes avec l'aide de Dennis Hill au son, en assurant lui même les claviers. Vocalement je situerais mr Dobson entre Stanley Beckford et Eric Donaldson . A noter que la version de Whooping mama qui figure sur l'album est un cut Dj assuré par Mr Dobson lui même, donc différent de ce single, qui lui a été enregistré pour Joe Gibbs sur son label crazy Joe et est donc 100% jamaïquain. La mélodie du chant est assez travaillée, et si Carl Dobson reste reste largement inconnu, c'est mine de rien un bon artiste qui a visiblement plusieurs cordes à son arc.

CARL DOBSON & THE LIBERALS - Whooping mama + penitentiary dub





lundi 12 avril 2010

BARRINGTON LEVY - Black roses + roses dub (1983 Grade one)


Une big tune du canari chantant, l'homme qui n'a jamais eu de copycat et qui cartonne encore et toujours depuis ses débuts fin 70's, Barrington Levy...On reconnaît son timbre vocal dès les premières secondes, et son style frappe toujours de façon indubitable. Il semble toujours incroyablement à l'aise sur n'importe quel riddim, et sa diction elle, reste toujours impeccable. "Black roses" fait partie de ses plus gros morceaux, et est à proprement parler une conscious tune (pas besoin de faire un dessin sur ces roses noires qu'il faut cajoler pour les conserver). Enregistré avec les roots radics et sorti en 1983, c'est un classique" parmi les grands classiques des dancehalls, et Barrington se paiera le luxe de refaire un cut sur ce "revolution riddim" 2 ans après pour encore plus cartonner avec "here i come" produit par Jah Screw. Baleze le mec...Bizarrement, ce morceau n'est pourtant jamais sorti sur LP. L'homme a beau être prétentieux, (il aurait parait il inventé le sleng teng, le reggae moderne et l'eau chaude...)et particulièrement imbuvable (je connais quelqu'un qui a travaillé avec lui et qui en gardera le souvenir de l'artiste le plus capricieux de toute sa carrière)il n'en reste pas moins un incontournable chanteur et fait partie selon moi des 10 plus grandes voix jamaïquaines. Au niveau des LP, si vous ne les connaissez pas, jetez vous sur les indispensables "robin hood" et "englishman" et j'ai moi même un gros faible pour "poor man style" aux riddims incroyablement lourds et puissants. Produit à la base par Hyman Wright et Percy Chin sur leur label Jah life, il s'agit d'ici d'un repress sur leur autre label des 80's Grade one. Gageons que si vous aimez vraiment ce single, vous n'aurez aucun mal a l'acheter chez votre dub vendor le plus proche, car il n'a pas fini d'être encore et toujours repressé.

BARRINGTON LEVY : Black roses + roses dub



dimanche 11 avril 2010

DON CARLOS @ RIS ORANGIS Le plan 21 03 2010


Yes! la vidéo de Don Carlos a été mise en ligne sur daylymotion et you tube.
L'interview et les photos ne devraient pas tarder à suivre sur...
http://liveanddirect.free.fr/
comme d'hab...
Don Carlos était ici accompagné de son groupe américain Dub vision band, pour son unique date en France. Il était assez fatigué, car il revenait tout juste du Portugal le jour même, mais sur scène sa voix était bel et bien là, et claire comme en 1981...(la vidéo faisant foi). Dans l'ordre de la vidéo, on a droit à "harvest time" "world crisis" et "young girl" avec un petit bout de "guess who's coming to dinner" histoire de rappeler son pedigree black uhurien (même si c'est un chanson de Michael Rose of course). Ne boudons pas notre plaisir, même si tout ne fut pas parfait, ce fut une avalanche de hits 90 minutes durant pour un concert de bonne facture. Hail the Don!


don carlos concert in France 2010
envoyé par live-n-direct. - Regardez d'autres vidéos de musique.

vendredi 9 avril 2010

Sir Coxsone sound outtanational @ Cologne Klaat studios 01 11 2000


Un petite session avec Lloydie Coxsone du célèbre sound system Coxsone sound outtanational, datant de 2000. J'ai ce truc depuis un bail dans mon disque dur alors autant vous en faire profiter. Give thanks a l'original uploader, je ne peux absolument pas me souvenir d'où j'ai eu ce truc, mais en tout cas il s'agit d'un petit set d'environ une heure enregistré sur une radio allemande et qui était censé servir de teaser pour une soirée le soir à Cologne avec mr Coxsone himself ( à ne pas confondre avec Clement Seymour Coxsone from Jamaica, Mr Studio 1...Ouais je sais les vrais massives doivent rigoler dans leur coin!). Il va jouer quelques tunes connues, avec des chanteurs très connus aussi, mais cela reste une cruciale sélection. Quasiment que des dubplates avec des chanteurs vintage qui font très mal...entrecoupé de grands classiques (Marley, Spear), bref ça fait pas de mal...Allez j'en dit pas plus LISTEN !

http://rapidshare.com/files/373907422/sir_coxsone_sound_outtanational_-_claat_studio_01_11_2000.mp3.html

jeudi 8 avril 2010

SAMMY DREAD & LUI LEPKI - Top of the pops + peanut dub ( 1982 Jah life)


Un maxi pour changer, avec Sammy Dread au chant, et Lui Lepki au toast, et la version qui suit derrière. Ce "top of the pops" n'est sorti qu'aux U.S.A, sur le très cultural label de Hyman Wright & Percy Chin. Oui je sais, certains pourront dire que le morceau est ensuite parue sur l'album "mr music" de Sammy Dread, mais la version toastée et le dub eux ne le sont pas, et sont je crois dignes d'être postées ici. Les roots radics sont aux commandes, et le son est lourd et dépouillé à souhait, réduisant le riddim à l'essentiel. Seul un thème de cuivre vient casser cette "dynamique". On a l'impression que le morceau est joué au ralenti...Et après quelques recherches, il apparaît que le "peanut vendor" riddim, car c'est bien celui ci qui est joué, vient d'une rumba cubaine des années 30 au tempo assez rapide. Énorme succès dans le monde entier, il s'en vendra en 1931 plus d'un million de disque 78 tours! Viendra ensuite une version jouée et chantée par Louis Armstrong qui elle, sonnera beaucoup de manière carribéenne,inspirant sans doute Tommy McCook et les Skatalites en 1964, lorsqu'ils enregistreront la première version jamaïquaine sur vynil pour Coxsone Dodd. Pas sur que Sammy Dread lui, soit très intéressé par l'historique du riddim. Il zappe le thème de celui ci, et pose ses lyrics de manière indifférente sur le morceau, expliquant que peu lui importe les jugements des autres, il ne se sent pas obligé de prendre pour femme quelqu'un de riche ou de célèbre, mais une personne qui saura garder son naturel. Lui Lepki va lui s'inspirer du titre original pour faire la promotion de ces fameuses cacahouètes qu'il mange quotidiennement, lui donnant force et vigueur, invitant au passage une belle dans son lit pour lui en faire la demonstration (eh on est en 1982, et un petit clin d'oeil slack s'impose). Le dub lui, est également dans l'ère du temps, avec une sobriété ponctuée par quelques sons genre "électronique". Fini le dub roots à la Tubby, avec moult cuts, delay et autres chambres d'écho...Ici, c'est du massif, les eighties quoi...

SAMMY DREAD & LUI LEPKI - Top of the pops + peanut dub



mardi 6 avril 2010

DUBPLATE STYLE !


EXCLUSIVE !!! Avec celui la on pourra pas me dire que j enfrain des lois puisque c'est un dubplate exclusif des mighty diamonds...donc jamais sorti dans le commerce (ni sur des blogs bresiliens LOL). Je n'ai pas trop de renseignements sur celui-ci, sinon que vu le depouillement musical du riddim je dirais d'oreille qu'il s'agit d'une cut enregistré vers 1982...Sur le riddim "love won't come easy" un grand classique des Heptones chez studio one en 1968. musiciens, studios, mix inconnus...Enjoy! j'en ai pas beaucoup des comme ca...Rub a dub style !!!



LOL !!!


Ce matin, en ouvrant le blog, j ai eu un des meilleurs poissons d avril depuis des lustres. En effet l'eminente DMCA alias "Digital millenium copyright acts" me somme d'enlever le post de Johnny Clarke/Max Romeo "move out a babylon/laughing dread" car elle enfraint les lois sur les droits aux U.S.A . En clair celui ci donne un lien pour un telechargement, ce qui est strictement illegal. Soit, je m'incline face à la loi ricaine, c'est normal, mais franchement tout ceci me fait rigoler quand je vois qu on vient me chercher des poux,moi,avec mon pauvre single rippé d'un vinyl...alors que l'on peut télécharger l'integrale de Johnny clarke ou de Max Romeo sur emule ou bittorrent, version digitale remasterisé compressé mp3 etc en un clic et une heure de temps...et je parle pas des "vrais" disques que l'on trouve dans les "vrais" magasins, voire sur le net, ceux ou les artistes ne touchent rien dessus (normal ils ne sont meme pas au courant de l'existence du truc), toute ces compilations à trois francs six sous ou l'on trouve bien souvent à boire et à manger...si si, celle ou l'on change les titres à sa guise pour faire croire que ce sont de nouveaux morceaux ou des inédits). Enfin bref, dommage pour ceux qui n'ont pas eu le temps de l'écouter et de le télécharger. Désolé pour le tort fait aux royalties des artistes (je ne crois pas une seule seconde qu'ils les touchent réellement), moi je ne poste pas mes disques pour faire le pirate (d'ailleurs la plupart de mes posts sont des disques non réédités ou rares, sinon il n'y aurait pas d'interêt à tout ca), mais pour en faire profiter les autres, qui je pense achetent les disques tout comme moi quand ils sont mortels...Je me vois plus comme un juke box qui ferait écouter mes humeurs journalières ou presque, faisant plutot de la pub pour ces artistes, avec de petits trésors oubliés depuis longtemps dans les listes de rééditions. Pour ceux qui veulent télécharger par wagon entier des LP reggae de toute sortes, allez faire un tour sur les blogs bresiliens qui download à tour de bras, après, je vous garantie que vous n'aurez plus besoin d'aller a la fnac et autres megastores. J'ai bien conscience de l'importance que les royalties rapportent aux artistes et producteurs (tout travail mérite salaire, et quand on investit on veut récupérer, logique), et en aucun cas je n'encourage les gens à télécharger des disques récents. Moi mon post le plus jeune, joue un morceau qui date de ...1984 je pense (l'époque ou arrivait péniblement les premiers CD), soit 26 ans en arrière, alors je ne crois pas faire beaucoup de tort à tout ce petit monde (surtout quand on voit la confidentialité du blog). Bref, ils ont entièrement raison , j'ai retiré le lien de téléchargement et tout va bien dans le meilleur des mondes. Ca m'a juste énervé un peu, mais maintenant ca va mieux. "move out a babylon rastaman"...
Si vous avez des commentaires a faire la dessus, ne vous privez pas...

dimanche 4 avril 2010

LACKSLEY CASTELL - Jah love is sweeter (1979 orchid)


Bon ok ce morceau est un gros classique, il figure sur pas mal de compilations et sans doute pas mal d'entre vous la connaisse déjà. Cependant c'est mon choix pour le single du jour, et je suis certains que ceux qui n'avaient jamais entendus le morceau auparavant vont rester collés...Superbe riddim original, appuyé par un basse/batterie très lourd, ce stepper bénéficie en outre d'un dub de King Tubby en face B...Et quand on entend la puissance de la tune, on sait que le King ne peut pas faillir à sa mission. Les paroles sont simples,douces et joliements poétiques, Lacksley Castell chantant sur un ton neutre, avec une fausse naiveté qui charge la chanson d'une réelle émotion. C'est l'un des tout premiers morceaux du jeune chanteur prometteur de waterhouse, qui aura une carrière très rapide, n'enregistrant qu'une poignée de singles et deux LP avant de succomber d'une pneumonie en 1983. Je ne connais pas trop l'histoire du morceau, mais j'emet quand même des doutes quant au fait que Pauline Morrison (la femme de Lee Perry à l'époque) ait réellement produit le truc elle même. C'est vraiment sorti sur son label orchid en 1979, mais c'est Prince Jammy qui lui a maché le travail, enregistrant le morceau, puis mixant le tout au studio de King Tubby. Ce morceau est tout bonnement énorme, et mérite de figurer en haut de n'importe quelle top list d'un massive qui se respecte.

LACKSLEY CASTELL : Jah love is sweeter
KING TUBBY : King Tubby's mix



samedi 3 avril 2010

AL & THE ETHIOPIANS - You are the girl (1967 W.I.R.L)


Allright Jah Steve that one was too easy for you LOL !
I shall try to find another one soon.
First tune made by Albert Griffiths with the Ethiopians providing harmonies in 1967. Backed by the great Tommy McCook & the supersonics, this is the flip side of "train to Skaville". Great programm ! nice rocksteady...

DOWNLOAD LINK
http://www.megaupload.com/?d=7OQNBAR0

vendredi 2 avril 2010

BLIND TEST !!!

Ok un petit jeu aujourd'hui avec ce morceau dont vous devez retrouver l'interprete (voire le titre c'est encore mieux)...Un indice, c'est l'un des tout premiers titres d'un celebre groupe roots...Bien sur il n'y a rien a gagner, c'est pour la gloire...

A little game today with this tune...you must find the artist behind that one (or the title it would be better)...I give a clue, it is one of the very first song of a famous roots band...Of course there is nothing to win, it's just for the glory...